lundi 24 août 2009


Bonjour,


Nouveau blog, nouveau départ mais cette fois-ci dans un contexte différent... Il ne s'agit plus de vacances mais de volontariat. Je laisse de côté l'Education Nationale pour deux ans et je me lance dans une aventure humanitaire à Sakaraha, au sud-ouest de Madagasacar (près de Tuléar).


Mon rôle sera d'enseigner le français et peut-être l'anglais à des élèves de 5e, 4e et 3e dans un collège rural malgache. Je serai hébergée au sein de l'école tenue par une communauté religieuse.


Je pars par le biais d'une ONG : la DCC ou délégation catholique pour la coopération.


Le départ est prévu pour le 6 septembre!


A bientôt!



Quelques précisions

DCC, Volontariat de solidarité internationale, drôle de jargon! Il me semble judicieux de préciser un peu ces termes!


Qu'est-ce que la DCC?

La Délégation Catholique pour la coopération est une ONG. Fondée en 1967, la DCC, reconnue d'utilité publique, est la seconde association française de Volontaires de solidarité internationale.

Pr
ésente dans 70 pays, la DCC compte plus de 400 volontaires sur le terrain qui agissent, sans se substituer aux compétences locales, pour le développement. Chaque année, 200 volontaires sont envoyés dans tous les domaines et dans toutes les professions les plus diverses.
Voir le site : www.ladcc.org


Qu'est-ce que le volontariat de solidarité internationale?

"Les Volontaires de Solidarité Internationale sont des citoyens engagés. Acteurs et témoins, ils participent au sein d’une ONG à une action de solidarité internationale de développement ou d’urgence humanitaire. Pour un temps déterminé, ces volontaires mettent leurs compétences, de façon désintéressée, au service d’une population qui en a exprimé le besoin. "

En bref…

Partir en tant que Volontaire de la Solidarité Internationale, c’est partir avec une ONG :
pour une action de proximité
dans un engagement solidaire avec les pays du "Sud" ou d’Europe de l’Est
dans tous les domaines d’intervention : urgence / réhabilitation / développement

C’est aussi bénéficier d’un
statut à part entière, grâce à la loi du 23 février 2005 qui offre des garanties sur les conditions avant, pendant et au retour de mission.
http://www.clong-volontariat.org/php/vsi_qu_est_ce_vsi.php

En ce qui concerne ma mission, je suis chargée d'enseigner le français en collège pour préparer les élèves au brevet.

Quel est mon rôle? Pourquoi enseigner le français?

Il faut savoir qu'à Madagascar deux langues cohabitent au quotidien : le malgache, utilisé dans la vie courante, et le français, utilisé dans les affaires et la vie politique.
Cependant, la question linguistique a été rendue complexe par les aléas politiques au cours de ces dernières décennies. Avant 1975, le français était la langue scolaire. La majorité des Malgaches de cette génération s'exprime donc sans problème en français. "La génération sacrifiée", comme on l'a appelée, leur a succédé entre 1975 et 1993. La "malgachisation" était alors de mise à l'école comme ailleurs et le français, laissé de côté. Depuis 1993, le français est redevenu la langue principale d'enseignement mais de nombreux professeurs n'ont pas le niveau nécessaire pour enseigner en collège et lycée et c'est là où j'interviens.
Le référendum de 2007, a instauré l'anglais comme troisième langue officielle du pays afin d'ouvrir davantage le pays au monde extérieur. Il est fort probable que j'enseigne aussi l'anglais.

J'espère que ces informations vous permettent un peu mieux de comprendre l'objectif de ma coopération.

N'hésitez pas à poser des questions! (petit réflexe de prof!...)

Elise