Maud, Dadabe Gegeo et Florence, coopérants DCC à Mada.
Bord de mer à Tulear.
Plage près du port (baignade à éviter...)
Akory !
Me voici à Tuléar depuis une semaine environ. C’est une ville côtière fort sympathique. La ville n’est pas très grande et je prends plaisir à me balader à vélo parmi les véhicules, les charrettes tirées par les zébus et les pousse-pousse (transport local).
La plage au bord du port ne donne pas envie de se baigner car elle est très sale et le reste est constitué de mangrove. Il faut faire quelques kilomètres pour trouver des plages paradisiaques. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller car il faut prévoir 2 à 3 h de camion brousse sur piste pour s’y rendre et dormir au moins une nuit afin de profiter un peu.
Le climat est chaud et sec. Le vent souffle très fort et rafraîchit un peu, par contre il transporte beaucoup de poussière ! Ca donne un effet bronzé !
J’ai commencé mes premiers cours de malgache de manière intensive : 2h tous les après-midi plus les conversations à table avec les Sœurs ! C’est une langue assez simple si on la compare au français mais il existe différents dialectes selon les régions. J’apprends donc le malgache du sud !
Maud et Florence, deux coopérantes à Tuléar m’ont fait partager un peu leur quotidien, elles travaillent dans un centre pour handicapés. Florence est kinésithérapeute et Maud travaille avec les enseignantes spécialisées. Il y a très peu de moyens.
Maud donne aussi des cours d’alphabétisation en malgache aux femmes de la prison de Tuléar. Je l’ai accompagné là-bas et j’avoue avoir été choquée. Pour atteindre la prison des femmes, nous avons traversé la cour où se trouvent les hommes prisonniers. Ils sont environ 300. La nuit, ils sont entassés dans 3 locaux insalubres, les toilettes et les 2 douches sont ouvertes au regard de tous dans la cour. On leur donne un peu de manioc, les plus chanceux ont de la nourriture apportée par leur famille...
Les femmes ont l’air un peu mieux loties, elles n’étaient que 7 à mon passage et l’ambiance avait l’air un peu plus détendue. Une des femmes a accouché à la prison. A l’âge de cinq ans seulement, sa petite fille a été autorisée à sortir pour la première fois des murs de la prison. Maud a contribué à ce qu’on lui trouve une famille d’accueil…
Je découvre petit à petit la réalité du pays et sa grande misère. C’est triste de voir un pays avec autant de ressources et si peu de moyens… La crise politique bien entendu n’arrange rien !
Je compte rentrer à Sakaraha dimanche, il reste une semaine avant la rentrée et je vais commencer la préparation des cours !
Désolé pour le peu de photos et la mauvaise qualité des images, la connexion internet est très lente et même en réduisant la taille des images, ça ne marche pas toujours !
A bientôt, bises !
Elise
Me voici à Tuléar depuis une semaine environ. C’est une ville côtière fort sympathique. La ville n’est pas très grande et je prends plaisir à me balader à vélo parmi les véhicules, les charrettes tirées par les zébus et les pousse-pousse (transport local).
La plage au bord du port ne donne pas envie de se baigner car elle est très sale et le reste est constitué de mangrove. Il faut faire quelques kilomètres pour trouver des plages paradisiaques. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller car il faut prévoir 2 à 3 h de camion brousse sur piste pour s’y rendre et dormir au moins une nuit afin de profiter un peu.
Le climat est chaud et sec. Le vent souffle très fort et rafraîchit un peu, par contre il transporte beaucoup de poussière ! Ca donne un effet bronzé !
J’ai commencé mes premiers cours de malgache de manière intensive : 2h tous les après-midi plus les conversations à table avec les Sœurs ! C’est une langue assez simple si on la compare au français mais il existe différents dialectes selon les régions. J’apprends donc le malgache du sud !
Maud et Florence, deux coopérantes à Tuléar m’ont fait partager un peu leur quotidien, elles travaillent dans un centre pour handicapés. Florence est kinésithérapeute et Maud travaille avec les enseignantes spécialisées. Il y a très peu de moyens.
Maud donne aussi des cours d’alphabétisation en malgache aux femmes de la prison de Tuléar. Je l’ai accompagné là-bas et j’avoue avoir été choquée. Pour atteindre la prison des femmes, nous avons traversé la cour où se trouvent les hommes prisonniers. Ils sont environ 300. La nuit, ils sont entassés dans 3 locaux insalubres, les toilettes et les 2 douches sont ouvertes au regard de tous dans la cour. On leur donne un peu de manioc, les plus chanceux ont de la nourriture apportée par leur famille...
Les femmes ont l’air un peu mieux loties, elles n’étaient que 7 à mon passage et l’ambiance avait l’air un peu plus détendue. Une des femmes a accouché à la prison. A l’âge de cinq ans seulement, sa petite fille a été autorisée à sortir pour la première fois des murs de la prison. Maud a contribué à ce qu’on lui trouve une famille d’accueil…
Je découvre petit à petit la réalité du pays et sa grande misère. C’est triste de voir un pays avec autant de ressources et si peu de moyens… La crise politique bien entendu n’arrange rien !
Je compte rentrer à Sakaraha dimanche, il reste une semaine avant la rentrée et je vais commencer la préparation des cours !
Désolé pour le peu de photos et la mauvaise qualité des images, la connexion internet est très lente et même en réduisant la taille des images, ça ne marche pas toujours !
A bientôt, bises !
Elise